Vous vous démenez avec énergie dans un contexte turbulent. Persévérant , volontaire vous gérez au mieux les situations paradoxales auxquelles vous êtes confrontés quotidiennement: obtenir des résultats rapidement, développer une stratégie, et en même temps assurer un climat social serein, développer les compétences de vos équipes, manager avec bienveillance alors que vous êtes sous pression.
Souvent seul, tel Atlas, responsable de « tout » ce qui va bien et surtout de tout ce qui dysfonctionne dans l’organisation.
A quel prix? Comment pouvez-vous prendre appui sur votre environnement?
Nous faisons collectivement l’expérience que le raisonnement dual, hyper-contrôlant ne parvient plus à canaliser la complexité et les paradoxes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui. Nous avons fait l’éloge depuis Descartes de la rationalité, de l’intellect. Nous nous retrouvons face à un modèle qui nous échappe et que nous ne maîtrisons plus…Nous en recueillons les fruits aujourd’hui. Ce système touche ses limites. Il est source de désengagement, d’explosions émotionnelles porteuses de tensions relationnelles dans l’organisation.
L’ouverture à la nouveauté se trouve dans l’intelligence émotionnelle et relationnelle.
Je m’appuie sur les recherches en neurosciences affectives, en sciences des hormones et particulièrement sur les travaux d’Antonio R. Damasio, Jaak Panksepp, Richard Davidson et sur mon expérience .
Être leader aujourd’hui, et plus encore demain, est un métier de présence à Soi ET aux Autres.
D’où l’importance de développer la conscience de soi et sa capacité à « s’auto manager », autrement dit bien se connaître pour développer son autonomie relationnelle, accroître son impact sur l’environnement, vivre sa vie et non pas la subir, passer d’objet de la situation à acteur dans la situation.
*Source: Forum de Davos 2017
Les compétences attendues des Leaders Transformers